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L’église de la Résurrection du Christ
(aussi appelée église du Sang versé), sur
le canal Griboïedov à Saint-Pétersbourg.
L’eau de Saint-Pétersbourg : désormais surveillée
par des écrevisses.
L a ville millionnaire la plus sep­
tentrionale du monde a lancé un
programme d’accroissement
de l’efficacité énergétique dans le
traitement de l’eau potable destinée
à ses quartiers sud. La ville préférée des
tsars russes investit pour ce faire, sur
trois ans, 2,6 milliards de roubles (envi-
ron 65 M €). Outre la modernisation
de 34 stations de pompage, Vodokanal - le
distributeur de l’eau à Saint-Pétersbourg -
s’est fixé pour objectif de réduire de plus
d’un tiers la consommation
électrique dans l’approvisionnement en
eau potable.
Pneumatique énergétiquement efficace
Jusqu’ici, les actionneurs électriques
constituaient le premier choix dans les
stations de traitement de l’eau en Russie
(pour l’ouverture et la fermeture des
entrées/sorties des filtres à sable ou dans
les stations de pompage). À Saint-Péters-
bourg, il aurait fallu pour tous les action-
neurs électriques une puissance installée
de 75 kW. La station ne pouvait fournir
cette puissance sans alimentation élec-
trique additionnelle. « Pour atteindre
nos objectifs d’économies d’énergie, il
nous fallait donc trouver de nouvelles
solutions », explique Maksim Perschin,
directeur de la tranche K-6 de la station
chez Vodokanal.
« Lors de la visite à un salon, l’attention
des ingénieurs de Vodokanal a été atti­-
rée par les solutions énergétiquement
efficaces à actionneurs pneumatiques
Festo », raconte Ivan Znamensky, directeur
Economie
d’énergie par la
pneumatique
Traitement d’eau potable en Russie
Dès sa création, il y a plus de 300 ans,
Saint-Pétersbourg établissait des références
en architecture et urbanisme. Aujourd’hui,
l’ancienne capitale de la Russie joue le rôle
de pionnier en matière de traitement de l’eau
potable dans le plus grand pays du monde.
Des équipements pneumatiques Festo y assis­
tent les nouvelles installations par des solu-
tions énergétiquement efficaces.
Capteurs à écrevisses
La métropole des bords de la Neva est, à côté de Moscou, pionnière de la
modernisation du traitement de l’eau en Russie. Actuellement, 92 % des eaux
usées produites dans la ville font l’objet d’une épuration. Cette valeur doit
passer à 100 % d’ici 2020. Pour la stérilisation de l’eau, Vodokanal n’utilise dès
à présent plus de chlore dans ses nouvelles installations, mais de l’ozone.
Des écrevisses aident aussi à la surveillance des toxines. Ces animaux réagissent
aux substances toxiques par une hausse de leur fréquence cardiaque, mesurée
par des capteurs. Les données de fréquence cardiaque sont transmises au
centre de contrôle du distributeur d’eau local.
Photo : © istockphoto/elkor